Pratique, économique, sympathique, la colocation est le bail prisé par les jeunes étudiants, mais pas seulement ! Découvrez nos conseils pour vous loger en colocation...
La colocation consiste à louer un logement à plus d'une personne (sans prendre en compte les couples mariés et pacsés). C'est ainsi un excellent moyen de se loger sans trop de frais, ou, du côté du propriétaire, d'optimiser l'espace disponible.
Nous pouvons souvent penser que colocation rime avec étudiants, mais elle séduit aujourd’hui un public bien plus large.
Conviviale et rassurante, c’est un excellent remède contre la solitude, mais elle permet aussi de réduire ses frais et de profiter d’un espace plus grand et mieux situé.
Mais que faut-il savoir avant de se lancer dans la colocation ?
Loyer moins élevé, partage des frais, déménagement facilité, autant d'avantages qui font que de plus en plus de Français optent pour la colocation.
Selon une étude 52 % des candidats sont étudiants, 43 % sont actifs et 5 % sont retraités ou sans activité en 2019.
Une demande grandissante
Les étudiants ne sont plus les principales cibles de la colocation, de plus en plus de salariés se laissent également séduire. Un public qui peut également rassurer les propriétaires en terme de garanties et risques d'impayés.
Avec un loyer par chambre, la colocation peut s'avérer très rentable par rapport à une location "classique".
Par ailleurs, si le propriétaire loue une chambre dans son domicile, celui-ci peut bénéficier d'une exonération d'impôts sous certaines conditions : en Ile-de-France, le loyer annuel ne doit pas dépasser 190 euros par m². Pour les autres régions, le loyer annuel maximal est plafonné à 140 euros par m² (les charges ne sont pas incluses dans le calcul).
Ce mode de location est régi par la loi n°89-462 du 6 juillet 1989. Dans ce cas, les colocataires auront chacun leur nom inscrit sur le bail, et auront les mêmes droits et devoirs. Bien plus, le bailleur est en droit d'être payé en une seule fois.
Si toutefois un colocataire décide de quitter le logement, le loyer ne sera pas diminué et devra être payé par les colocataires restants.
Dans ce cas de figure, les baux porteront sur chacune des chambres louées. Chaque colocataire devra donc signer un bail, et pourra profiter de la pièce qu'il loue de manière exclusive.
Tous les détails de la vie commune devront apparaître sur le bail : pièces attribuées, parties communes, mobilier et appareils électro-ménagers.
Les agences immobilières ne pratiquent que très rarement ce type de baux, privilégiés par les organismes de logements étudiants ou les particuliers.
La clause de solidarité prévoit que chaque colocataire soit responsable de la totalité du loyer et des charges dues ainsi que des dégradations éventuelles.
Si un colocataire quitte le logement, il reste solidaire pendant une durée de 6 mois après la fin de son préavis, sauf si un nouveau colocataire arrive et est inscrit sur le bail.
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